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Dans le siècle de la vitesse, la parole devient trop lente pour communiquer. L’image du corps permet une communication totale. Le corps semble s’effacer aujourd’hui derrière la visibilité de son image et avec lui notre humanité. Mais peut-on envisager le corps sans image ? Entre le corps et son image les relations sont subtiles et plurivoques : tension et opposition, mais aussi contiguïté et continuité. La frontière entre le corps et l’image s’avère être fluctuante, en jouant entre la réalité et l’imaginaire, entre le détournement et la révélation, entre la production de l’image de son corps (la visibilité de son corps) et entre la perception par l’autre (le regard). La détermination de ce travail sera une interrogation critique sur la production des images dans leur rapport au corps et au regard. |
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