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Le choix de consacrer une étude approfondie aux Illuminés est alimenté, en
grande partie, par le désir de faire ressortir la singularité de cette oeuvre et les valences
riches de la notion d’excentricité, en abordant des pistes moins explorées par
les exégètes de l’oeuvre nervalienne. Il s’agit plus exactement d’étudier le mécanisme
de fonctionnement de cette notion intégrée dans un tissu de relations avec
d’autres mots, concepts, images et métaphores.
Le terme de « figure », inscrit dans le titre, renvoie soit aux personnages de Gérard
de Nerval, conçus en tant que figures, soit au sens que Gérard Genette attribue à ce
terme (figure rhétorique de construction ou de production de sens), soit à des thèmes
ou à des motifs littéraires. Disons d’emblée que le double, la ressemblance, le diable,
l’illuminisme, la folie, le rêve, l’amour, l’hallucination, le fantastique, le réalisme,
le syncrétisme, l’enfer, le grenier, le fétichisme ou le fantasme seront abordés et
analysés en tant que figures de l’excentricité. C’est de cette manière – en analysant
ces figures à valeur métaphorique et symbolique – que nous pourrons ensuite mettre
en évidence le statut auto-constructif du contenu de l’excentricité. |
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